Bonsoir, mes chers compatriotes.

Je me tiens devant vous en ce moment car il y a quelques heures, un avion de la compagnie Haradair a subitement disparu des radars. Cet avion effectuait le trajet entre Maris Cantii et notre capitale, Tashae. Il y avait 276 personnes à bord, passagers et personnels d'équipage.

Tout d’abord, laissez-moi adresser un message de solidarité et d'affection aux familles des personnes qui étaient à bord de cet appareil et plus précisément à la famille d’Amanda Tallo, ministre des Sports.

Je ne peux vous mentir, si l’avion s’est abimé en mer, il est peu probable qu’il y ait des survivants, mais s’il y a eu un amerrissage, alors il est possible de retrouver des survivants si nous lançons très rapidement des opérations de recherche.

Nous n'avons aucun élément précis sur ce qui s'est passé. Les messages automatiques de maintenance transmis par l’avion par satellite ne permettent pas d’établir quoi que ce soit. Il est vrai que l’appareil a traversé une importante zone de turbulence, mais selon les experts aéronautiques, cela n’entraine pas la disparition d’un appareil.

Ce soir, j’en appelle à la communauté internationale. Nous devons organiser des opérations conjointes de recherche afin de retrouver cet avion. L’aide des nations sud-philiciennes et des nations aldésyliennes est d’autant plus importante. Nous avons de notre côté déjà redirigé nos forces navales vers la dernière position connue de l’appareil.

Enfin, je souhaiterai ajouter que le Conseil Haradien de la Sécurité Aérienne a ouvert dès à présent une enquête et ne tardera pas à communiquer tous les éléments qu’elle aura en sa possession le moment venu, parce que nous avons un devoir de vérité.

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