photo Joaquim

Monsieur

Beltràn Joaquim

Président du Gouvernement

drapeau

République d'Harada

Tous différents, tous ensemble

Débat et vote du Parlement national sur la motion de censure déposée par Front República

Publié le 02/07/2020

 

Tashae, le 02 juillet 2020.

Aujourd'hui, durant la session plénière du 02 juillet 2020, a été mis au vote une motion de censure à l’encontre du gouvernement de Joaquim Beltràn, déposée par le groupe parlementaire Front República (composé du Bloc Nacional et de Constitution).

Voici la retranscription écrite du débat et les résultats du vote.

Laura Fuentes, présidente du Parlement national : « Bien, bonjour à tous mesdames et messieurs. La session sur la motion de censure déposée par le groupe parlementaire Front República est ouverte. Nous commençons par la prise de parole des groupes parlementaires et la session se terminera sur le vote de la motion, qui, comme vous le savez, sera publique, conformément au Règlement du Parlement national. La parole est donnée dans un premier temps au dépositaire de la motion de censure, Lucas Casado. »

Lucas Casado, Président du Groupe parlementaire Front República, dépositaire de la motion de censure : « Merci, madame la présidente. Une question se pose, M. Beltràn, à quoi servez-vous ? Pas à éviter une crise sanitaire, c'est certain. Ce n'est pas en affichant des affiches dans les aéroports ou en faisant des annonces à la télévision que le virus va s'éteindre en Harada. Nous gouvernerons et nous fermerons les frontières. Les haradiens en ont assez de l'incompétence de la gauche.

A chaque crise, le gouvernement brille par sa non-prise d'initiatives. Il faut à chaque fois vous prendre par la main. Le pays ne comprend pas pourquoi vous refusez de prendre des vraies mesures. Ce n'est pas en réduisant le nombre de vols vers les imbéciles mapétiens que le virus va s'éteindre. Nous savons tous que c'est la seule manière de mettre fin à la crise mondiale que le Gouvernement de Mapete - vu le pays, c'est étonnant qu'il y en ait toujours un - a créé.

Lorsque nous arriverons au pouvoir, nous supprimerons définitivement les lignes aériennes vers ce "Royaume". Il y en a assez de ce pays qui créé les trois quarts des crises du monde. Lorsque nous gouvernerons, nous enverrons une requête à l’OCGC pour que ce pays soit expulsé de l’OCGC. Cette proposition sera, je pense, largement acceptée. Monsieur Beltràn, j’espère que vous dormirez bien lorsque nous gouvernerons, parce que nous, nous ne dormirons pas avant d’avoir mis fin à la crise que vous avez laissé s’aggraver, vous et le gouvernement voisin gauchiste du Polaro. Vous êtes les seuls responsables des morts que cette crise va provoquer sur le sol philicien. Il y en a assez. Prenez vos responsabilités et démissionnez. »

Laura Fuentes, présidente du Parlement national : « Merci, monsieur Casado. La parole est désormais à Julie Moliet, présidente du groupe parlementaire Le Rassemblement Populaire »

Julie Moliet, présidente du groupe parlementaire du Rassemblement Populaire : « Mesdames et messieurs, je pense que nous avons tous compris le message de l’extrême droite, c’est que Monsieur Casado ne sait pas comment gérer un pays. Lorsqu’on insulte les pays d’une culture différente, on n’est pas digne de devenir le président du gouvernement. Que propose l'extrême droite ? La fermeture des frontières. Mais nous savons tous dans cet hémicycle le chaos que cette décision pourrait créer. Connaissez vous les échanges commerciaux, M. Casado ? Sans eux, les pays s’effondreraient très rapidement. Et lorsque l’extrême droite est au pouvoir, comme en Ancore, elle prend des décisions incompréhensibles. Je vous donne un exemple, chers députés.

L’Ancore a annoncé fermer la frontière avec le Polaro ou le Marhaban. Mais, les frontières restent grande ouvertes vers les zones à risques comme à Mapete. Il n’y a rien qui vous choque, monsieur Casado ? Fermer les frontières avec des pays qui n’ont que 9 cas importés, mais les laisser ouvertes avec l’Harada, 28 cas déclarés, tous importés, annoncés il y a quelques jours, ou avec la Sylvania, devenu un nouveau foyer de contamination. Dites-moi, Monsieur Casado, trouvez-vous une logique là-dedans ? Si cette motion de censure est adoptée par cette chambre, voici ce qui nous attends : des décisions incompréhensibles. Les haradiens en seront les premières victimes.

Laura Fuentes, présidente du Parlement national : « Merci, madame Moliet. La parole est à Carme Santalo, porte-parole du groupe parlementaire du Parti Populaire. »

Carme Santalo, porte-parole du groupe parlementaire du Parti Populaire : « Merci, Mme la Présidente. Je crois que M. Beltràn n’a pas compris l’inquiétude des haradiens face à l’augmentation des cas dans notre pays et dans le reste du monde. Je crois que ce gouvernement n’a pas pris conscience du danger de ce virus. En laissant les frontières grandes ouvertes vers les zones à risques, vous mettez en danger tout le système de santé, déjà fragilisé dans certaines régions. Le manque d’actions menées par ce gouvernement est un danger pour tous les haradiens et pour le reste du monde.

Notre pays a besoin d’actions fortes et concrètes pour faire face à ce virus. La Rédanie et l'Empire Carnackien sont des exemples. Mais ce gouvernement se contente de mettre des affiches dans les aéroports et de diffuser des spots à la télévision et à la radio. Ce n’est pas suffisant. L’Harada a besoin d’un gouvernement fort pour sortir au plus haut de cette crise sanitaire. Les mesures proposées par le groupe parlementaire de M. Casado sont plus que nécessaires. M. Beltràn, M. le président du gouvernement, à bientôt dans l’opposition.

Laura Fuentes, présidente du Parlement national : « Merci, madame Santalo. La séance est suspendue pour une durée de 30 à 45 minutes. 

Bien. La parole est désormais à Soraya de Parrat, porte-parole du groupe parlementaire de l’Alternance Ecologique »

Soraya de Parrat, présidente du groupe parlementaire de l’Alternance Ecologique : « Merci madame la Présidente. Je ne sais pas si nos compatriotes se rendent compte du niveau de ce débat. L’extrême droite n’a que faire de la santé des haradiens. L’extrême droite préfère provoquer, insulter les autres nations, bloquer le pays avec cette motion de censure plutôt que de proposer de réelles mesures, excepté « fermez les frontières ! ». L’extrême droite n’a que ces trois mots à la bouche.

Saviez-vous, M. Casado et Mme Carme Santalo, que sur les 28 cas déclarés, 24 sont des haradiens ? Admettons que les frontières soient fermées, allez vous empêcher les haradiens vivants à l’étranger de rentrer au pays parce qu’ils risquent d’être contaminés ? Je pense que vous n’avez que faire de ces cas. Je pense que la droite n’a pas compris la stratégie menée par le gouvernement, et laissez-moi vous l’expliquer en trois mots. Tests, hospitalisations et isolements. Il ne s’agit pas de mettre que des affiches dans les aéroports. Il y a une vraie stratégie derrière, ce que la droite ne voudra jamais comprendre. Il n’y a rien de plus à ajouter. Changer de stratégie en pleine crise sanitaire aggravera la situation, cette motion de censure doit être rejetée par les partis modérés.

Laura Fuentes, présidente du Parlement national : « Merci, madame de Parrat. La parole est à Raquel Buixeda, porte-parole du groupe parlementaire du Parti Communiste Haradien. »

Raquel Buixeda, porte-parole du groupe parlementaire du Parti Communiste Haradien : « Je vais être relativement brève. Toute cette situation est due au système capitaliste qui met en danger la santé de tous les peuples du monde. L’extrême droite fasciste menée en grande pompe par M. Casado et ses alliés ancériens n’en a que faire de votre santé, chers haradiens. Les mesures sanitaires actuellement en place fonctionnent. Députés, ne votez pas cette motion de censure, ou alors vous deviendrez l’extrême droite et le facisme.

Laura Fuentes, présidente du Parlement national : « Merci, madame Buixeda. La parole est à Laurent Leiva, président du groupe parlementaire Mixte/Régionalistes. »

Laurent Leiva, président du groupe parlementaire Mixte/Régionalistes : « Merci madame la Présidente. Mme Santalo, M. Casado, n’avez-vous pas honte d’insulter les autres nations, cultures, parce qu’elles ont des difficultés à maitriser un virus difficilement prévisible ? Décidément, vous êtes le pire de la politique haradienne. Cette motion de censure ne devrait même pas exister en pleine crise sanitaire. La droite, comme à son habitude, est opportuniste, au détriment des haradiens et de leur santé. Je n’ai rien d’autre à ajouter que les haradiens doivent avoir pitié de certains partis de la classe politique nationale. Je vous remercie, madame la Présidente. »

Laura Fuentes, présidente du Parlement national : « Merci, monsieur Leiva. La parole est désormais à Joaquim Beltran, président du gouvernement en fonction. »

Joaquim Beltràn, président du gouvernement en fonction : « Merci Madame la présidente, messieurs et mesdames les députés. Je dois avouer, que je ne suis pas surpris du comportement absolument scandaleux de la part de la droite. Après tout, il faut bien mobiliser l’électorat, au détriment du respect à autrui. Ensuite, et ce n’est pas la première fois que je le constate, Monsieur Casado ne propose rien de concret et de réaliste. Fermer toutes les frontières n’est ni une solution viable sur le court terme, ni sur le long terme. Soit. Continuons, vous le voulez bien ? Messieurs et mesdames de l’extrême droite et du Parti Populaire, je crains encore une fois que vous n’ayez pas compris la stratégie mise en place depuis les premiers cas qui se sont déclarés en Harada.

Je vais donc tenter de l’expliquer le plus clairement possible. Dans les aéroports, depuis le début de cette crise sanitaire, sont mis en place du matériel de détection du virus. Par exemple, il s’agit de prendre la température d’un grand nombre de personne avec des caméras thermiques – je vous rappelle que la fièvre est l’uns des symptômes du Chikungunya. Ensuite, lorsqu’un cas est suspect, il est testé. Si le résultat du test est négatif, alors il peut rentrer chez lui, tout en respectant les consignes sanitaires. Si le résultat est positif, alors il est hospitalisé à l’hôpital le plus proche et isolé, puisqu’il faut éviter à tout pris toute nouvelle exposition au moustique tigre. Une fois que le patient est dans un état stable, et dans un délai supérieur à 3 semaines, le patient pourra rentrer chez lui, mais restera en contact avec les services sanitaires.

Vous l’avez compris, mesdames et messieurs les députés, la fermeture des frontières n’est pas une solution et pourrait même desservir les mesures pour lutter contre le virus, en favorisant l’immigration clandestine dans certains cas. Je pense que les haradiens auront compris que cette motion de censure, et la motion organisation d’élections générales anticipées, est uniquement dans un but politique et non pour la santé de tous. Cet hémicycle ne devrait pas voter en faveur d’un gouvernement d’extrême droite. Je vous remercie de votre attention.

 

Laura Fuentes, présidente du Parlement national : « Merci, monsieur le Président. Tous les groupes parlementaires se sont exprimés et nous allons pouvoir passer au vote. Conformément au Règlement du Parlement national, le vote est public. Le secrétaire du Bureau du Parlementappelle chacun des députés qui doivent répondre à voix haute : "Oui", "non" ou "abstention". Les membres du gouvernement en fonction et les membres du Bureau du Parlement votent en dernier. »

 

 

Avec 108 voix en faveur, 424 voix contre et aucune abstention, le parlement national a refusé la présente motion de censure et a redonné sa confiance au Président du Gouvernement, Joaquim Beltràn. La présidente du Parlement a confirmé par écrit au Président de la République, les résultats de la session de ce jour.

Laura Fuentes, présidente du Parlement national

 

 

 

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