Histoire du pays République d'Harada
Attentat du Tribunal Constitutionnel, le 17 sept.
Le 10 septembre 2015, le Parlement National approuve, sous l'impulsion du gouvernement de Manon Kent, la réforme très contestée des communautés autonomes. Cette dernière supprime la quasi totalité des compétences accordées aux régions. Certains évènements qui se sont déroulés sont vus, selon les historiens, comme des évènements déclencheurs de la Guerre civile haradienne. Les évènements inspirent en grande partie la série de Behesia, "Septubre"
Cette période ne fait partie d'aucune catégorie.
Le projet de loi, jugé très ambitieux, visait à redéfinir radicalement la structure administrative du pays. Cette réforme, présentée en 2013, proposait de supprimer une grande partie des compétences accordées aux communautés autonomes, une démarche qui a immédiatement suscité de vives réactions à travers le pays. Mais son adoption a été semée d'embûches.
Au cœur de ce projet de loi, il y avait la suppression des gouvernements et parlements régionaux, ainsi que des polices régionales. Ces mesures étaient perçues par la Présidente Marta Virgili comme essentielles pour créer un État plus centralisé et efficace. Lors des débats, elle justifiait que cette réforme était également une nécéssité pour permettre aux haradiens d'avoir accès aux services publics de base en toute égalité. Elle prena exemple sur le Territoire de Terra Setenca, qui, à cette époque contrôlé directement par le gouvernement central, permettait un meilleur accès aux services publics de base.
Cependant, ce projet de loi a été accueilli avec une forte opposition, notamment des communautés autonomes ainsi que de plusieurs partis politiques à gauche, mais également au sein du Rassemblement Populaire dont est issue la Marta Virgili, qui voyaient dans cette réforme une atteinte à leur existence même et à leur identité régionale, très marquée dans certaines régions. Les critiques soulignaient que la suppression des institutions régionales éroderait la politique du pays et concentrerait trop de pouvoir entre les mains du gouvernement central.
La réforme a nécessité près de deux ans de négociations intenses avec la droite très conservatrice et de l'extrême droite, étant donné que le texte ne convainc pas la totalité de son propre parti, qui avait leurs propres exigences, telles que la suppression des groupes audiovisuels publics régionaux et nationaux ou encore, la suppression des réseaux de transports régionaux pour que l'état central obtienne les compétences exclusives.
C'est après près de deux ans de négociations plus ou moins officielles entre la présidente, les députés de son partis favorables à la réforme, les députés les plus conservateurs et les forces d'extrême droite, que le texte est adopté de justesse au Parlement National. Le Parlement National, composé à cette époque de 473 députés, a été le théâtre d'un vote extrêmement serré et controversé, le texte a été adopté de justesse avec 237 voix, soit la majorité absolue. Le texte de la réforme, soutenu par une coalition hétéroclite comprenant des membres du LRP, une droite très conservatrice et les membres de l'extrême droite du Bloc Nacional, a finalement été adopté.
Cette alliance improbable entre les différentes forces de droite a été perçue comme une manœuvre politique stratégique. Les libéraux qui ont adopté le texte, généralement favorables à une centralisation accrue pour des raisons d'efficacité, ont trouvé un terrain d'entente avec les très conservateurs et l'extrême droite, qui voyaient dans cette réforme une opportunité de renforcer l'unité nationale et de limiter ce qu'ils percevaient comme des menaces à la stabilité du pays dû au système autonomique.
L'opposition à la réforme était tout aussi hétérogène. Des forces de gauche aux partis et députés de droite modérés, un front uni s'est formé contre la réforme. Ces députés partageaient une préoccupation commune quant aux implications de la réforme sur l'autonomie régionale, la diversité politique et l'équilibre démocratique au sein du pays. Ils craignaient que la centralisation accrue ne mène à un pouvoir excessif entre les mains du gouvernement central.
Face à l'adoption de cette réforme, les opposants n'ont pas tardé à réagir, mené en tête par Joaquim Beltràn, alors député au Parlement National et maire de San Joan. Ils se sont rapidement unis pour déposer un recours d'urgence devant le Tribunal Constitutionnel dans l'espoir d'annuler le texte. Il était fondé sur l'argument que la réforme violait certains principes fondamentaux de la constitution, notamment en ce qui concerne les droits et l'autonomie des régions.
Le Tribunal Constitutionnel, en tant qu'organe judiciaire suprême chargé de veiller à la conformité des lois avec la Constitution, était en train d'examiner les multiples recours déposés contre cette réforme, notamment celui de Joaquim Beltràn. La date choisie n'est pas un hasard, car c'est le jour ou les juges suprêmes devaient initialement rendre publiquement la décision de déclarer le texte inconstitutionnel à l'unanimité.
C'est à 12h55, soit cinq minutes avant la tenue de la séance, qu'une fourgonette contenant plusieurs bombes se gare aux abords du batiment. Deux personnes sont vues sur les caméras de surveillance vidéo en train de descendre du véhicule et de partir de la zone du batiment.
Le véhicule explose à 13h10, alors que la séance venait de commencer. La bombe tue sur le coup les juges du Tribunal Constitutionnel qui n'avaient pas encore annoncé la décision, plusieurs dizaines de journalistes présents dans la salle et plusieurs centaines de civiles qui regardaient sur des écrans géants la décision dans la rue.
Cette période n'a pas encore suscitée de réactions.