La naissance de la doctrine

Alexandre Kalpui dirige les commandos de l'Armée de l'Indépendance ( également appelée Armée Révolutionnaire de Mapete) dès 1934 pour combattre les colonisateurs aldéricains et sylvanais prèsents dans les îles mapétiennes. Il se base sur la notion de "socialisme national" directement inspirée du Royaume Norrois et de la théorie de Thor Vilhjálmsson. Il tentera à plusieurs reprises d'imposer cette doctrine comme rempart contre le colonialisme.

Au fil des années , il va l'adapter aux traditions mapétiennes considérant que les traditions de Mapete sont totalement compatibles avec le socialisme national.

En 1937, il devient le Général de l'Armée de l'Indépendance  et impose la doctrine de "socialisme mapétien" qu'il souhaite répandre à l'ensemble des peuples insulaires opprimés par les colonisateurs sylvanais et aldericains. le Socialisme mapetien est donc officiellement né en 1937 en pleine guerre d'indépendance.

1939-1974: l'apogée du socialisme mapétien

Lorsque les Aldericains et les Sylvanais quittent les îles de Mapete, le Général Kalpui s'impose comme le leader naturel. Les principes du socialisme mapétiens sont alors écrits dans la charte du Parti Communiste Mapetien, parti unique au pouvoir à l'époque.

Les principes reposent sur les thèmes suivants:

• Le Socialisme est une doctrine nationale et ne peut être changé.
  
  
• le Socialisme est compatible avec la tradition tribale de Mapete qui repose sur la communauté, la collectivité. Les prolétaires travaillent pour la tribu et non pour quelqu'un en particulier ou par intérêt personnel.
  
  
• la notion de solidarité nationale est primordiale et s'oppose aux intérêts individuelles, les libertés sont donc collectives et les ressources naturelles appartiennent à l'ensemble des tribus pour les tribus.
  
  
• le Socialisme est également compatible avec la religion mapétienne qui revendique les notions de solidarités, de communauté, et de rassemblement autour de plusieurs collectivités et divinités. Le socialisme mapétien n'est donc pas laïc et ne tolère que les religions polythéistes favorisant les tribus. Les religions colonisatrices sont perçus comme des interêts capitalistes et non compatibles avec la culture mapétienne.
  
  
• l'anticolonialisme est une des branches importante du socialisme mapétien qui lutte contre toute forme d'oppression des peuples  tribaux ou d'inspiration tribale. "l''anti deltanisme", "l'anti-aldericanisme" et l'anti-celtisme" ne sont pas des crimes aux yeux des socialistes mapetiens. Ils témoignent d'une volonté de changer et de se libérer de leur joug.
  
  
• le nationalisme est important pour les socialistes mapétiens, la Nation est l'interêt de tous et toutes les tribus, nul ne peut prétendre à une indépendance quand il appartient à la Nation mapétienne.
  
  
• l'autarcie est privilégiée pour permettre à l'ensemble des tribus de s'auto-gérer. La Nation ne dépend d'aucune autres et de personne.
  
  
  

Depuis 1974: le déclin de la doctrine

Depuis la révolte contre le régime de Kalpui, la doctrine a décliné fortement au profit du libéralisme et du mondialisme. Dans les années 80, l'UPR (héritier du Parti Communiste Mapétien) réalise de bons scores dans les villes et les villages mais pas suffisament pour  revenir au pouvoir. La doctrine est perçue comme isolationiste et trop rigoureuse.

Toutefois, certains préceptes demeurent encore aujourd'hui comme sur la notion de religion, de tribus ou encore  de nationalisme. La doctrine est désormais diluée dans l'ensemble des partis politiques et n'appartient plus vraiment à une idéologie mais à plusieurs idéologies.

Le Socialisme Mapetien n'a jamais franchi les frontières de l'archipel, on retrouve de manière très anecdotiques quelques préceptes directement issus du socialisme national norrois.