Histoire du pays Aznaroï (RPA)
Pourquoi et comment s'est déroulée la Seconde Guerre Civile d'Aznaroï, également connue sous le nom de Grande Guerre de Libération, de Mai 2014 à Septembre 2017. Période fondamentalement tragique pour toute la population, ce conflit, extrêmement récent, marque au plus profond le peuple de la RPA. En 3 ans, 4 mois, et 11 jours de guerre, plus de 2 500 000 personnes ont péri, dont près de 2 000 000 de civils.
I - Contexte général d'avant-guerre
Après près d'un siècle de bicéphalité de la République de Gréane, la situation est plus que tendue entre les communistes (majoritaires) et le gouvernement régulier. L'Etat de Gréane arrive de moins en moins à contenir le désir des communistes d'être représentés à juste titre au sein de leur propre pays. L'idée d'une nouvelle guerre civile (une première ayant été avortée au début du XXe Siècle, ndlr) se repend alors rapidement, d'autant que les communistes sont majoritairement massés dans les grandes villes, souvent historiquement très industrielles.
Les régions rurales en revanche, comptent un grand nombre de villes de taille moyenne, souvent assez riche et préservées des problèmes socio-économiques existants dans les mégapoles.
Depuis 1974, les villes communistes ont une certaine indépendance de gestion de leur budget. Ainsi, a commencé le développement de forces armées indépendantes de la République de Gréane. Depuis 2013, ces forces sont à l'apogée de leur popularité, et de leurs moyens.
C'est dans ce contexte très tendu que le début de l'année 2014 voit de grandes manifestations émerger, souvent violentes, opposants forces de police (dépendantes de Greane) et milices communistes. L'on assiste alors quotidiennement a des scènes d'une grande violence en plein cœur de certaines villes comme Delaïagrad, mégapole industrielle de l'Est du pays.
II - Déclenchement du conflit
Le 1er mai 2014, à Jervkaïa (ville communiste du nord du pays) lors d'une manifestation, les forces de police ouvrent le feu sur les civils communistes, dans le but assumé de calmer définitivement les tensions. L'on compte 221 civils exécutés et près de 800 blessés graves; la nouvelle fait le tour du pays.
A 17h, R. Yeskiomach (alors leader du Parti Communiste) annonce le «début d'une guerre contre un Etat qui oppresse, traumatise, et tue nos camarades au quotidien».
La situation est plus que confuse dans les premières heures du conflit, les citoyens non informés découvrent avec stupeur en bas de leur immeuble des hommes armés qui accourent aux quartes coins des villes du pays. Côté communistes, la radio est, exceptionnellement, saisie et utilisée à des fins de communication militaire et dans le but d'informer les populations. Cet état d'exception durera plus de 3 ans.
Très rapidement, l'Euralie annonce soutenir entièrement les communistes, pour qui ils fourniront armes, moyen logistiques, et, à partir de 2015, troupes sur place. La Brocélie quant à elle se pose en allié de Gréane, fournissant -au moins- des moyens logistiques. Le rôle de certains pays voisins comme l'Oxylife reste très ambigu, mais il n'est pas incohérent de penser qu'ils aient très largement aidé les forces de Greane dans leur déplacements à la frontière notamment.
Les grandes villes, se rangent majoritairement dans les rangs des communistes, quant la grande majorité des campagnes et de la côte nord soutient le gouvernement régulier.
Après six mois de conflit, la partie sud-ouest du pays est libérée (peu militarisée, elle n'y oppose qu'une faible résistance), tandis qu'au nord-est, les forces de Gréane débarquent près de Saviorsky, à la frontière avec l'Oxylife. Il est très probable que l'Oxylife soit partiellement impliqué dans ce débarquement. De plus, au sud-est, la côté se prépare elle aussi à subir un débarquement, il est donc presque indéniable, que les troupes de Gréane aient utilisé le territoire de l'Oxylife, afin de réaliser de telles manœuvres militaires.
III - Siège de Jervkaïa
Jervkaïa (sera présentée sous cities skylines, ndlr) est une ville de près de 5 millions d'habitants, située au nord du pays. Véritable témoin de la souffrance qu'a subit la population civile pendant la guerre, la ville a été maintenue sous siège pendant 2 ans et 7 mois, soit la quasi-totalité du conflit.
Absolument isolée au nord du pays, la ville a un moment été considérée comme perdue par l'Etat Major de la RPA, ne méritant pas une attention accrue. C'est ainsi qu'elle fut livrée à elle de son encerclement (Juin 2014) jusqu'à sa libération le 7 janvier 2017.
Ses caractéristiques géographiques ont permit une résistance très durable. En effet, la ville est particulièrement étalée, relativement peu dense, et remarquablement tentaculaire. Ainsi la conquête et la stabilisation, rue par rue, entreprise par Gréane, s'est révélée très infructueuse.
Au total, l'on compte environ 350 000 morts dans la région de Jervkaïa pendant les 2 ans et demi de siège, dont 345 000 civils. Ce n'est que lors de la libération de la ville (7 Jan. 2017), après le débarquement, que le pays apprend l'ampleur des dégâts dans une ville alors considérée comme perdue depuis le début du conflit.
La ville devient alors un symbole de résistance héroïque, et le jour de sa libération, un jour férié. Aujourd'hui encore, la ville porte de très graves séquelles et peine à se reconstruire.
IV - Débarquement des forces communistes
Si sur le continent, les troupes peinent à avancer, en mer les communistes possèdent une supériorité écrasante, les plus grands ports (Kimsk, Saviorsky, Matchka...) étant depuis le début, sous contrôle. C'est dans ce contexte que pendant la nuit du 1er au 2 janvier 2016, 34 000 hommes de la RPA débarquent sur le littoral, appuyés par une partie de l'aviation de la RPA, stationnée à Matchka, ainsi que sur les 2 portes-avions mobilisés.
Il s'agit de la plus grande manœuvre militaire entreprise par la RPA durant son histoire, et elle fut globalement une réussite. D'une part, la surprise était la plus totale, d'autre part la résistance était très faible sur le littoral. En effet les moyens humains de l'ennemi ne permettait absolument pas d'occuper et de fortifier toute la côte. Après deux jours de bataille à certains endroit, sans combattre pour d'autres, l'objectif est entièrement rempli, à savoir le contrôle de l'intégralité de la côte (à l'exception d'une petite ville portuaire, au nord).
La situation tourne considérablement en faveur de la RPA, qui encercle son ennemi et le coupe de toute aide extérieure (notamment Brocélienne), jusqu'alors acheminée par la mer. La victoire ne semble alors n'être qu'une question de temps.
Le débarquement a créé une confusion sans précédent au sein de l'armée gréanoise, la coupant de son ravitaillement, de son renfort logistique. L'absence de plan, d'objectif a laissé à la RPA l'occasion -saisie- de considérablement progresser, jusqu'aux portes même de la capitale, Gréane.
V - Chute de Gréane, et proclamation de la RPA
Alors que depuis le début du conflit, les troupes terrestres peine à progresser vers Gréane, au nord, le débarquement de janvier 2016 a ouvert du second front. Ainsi, pris en tenaille, l'ennemi n'a pu tenir ses lignes, et a été contraint à la retraite, en direction de sa capitale : Gréane.
C'est dans ce contexte, que la capitale ennemie est lentement encerclée et mise sous siège (dès octobre 2016), et que Jervkaïa peut être libérée (7 janvier 2017).
En 2017, dans la plupart du pays, la guerre est terminée, et ne se poursuit qu'à la télévision. La reconstruction est à l'oeuvre pour les lieux les plus touchés, ailleurs, on commence à concevoir la vie dans un nouvel Etat Communiste, les institutions sont bâties, et le pouvoir s'organise.
L'Armée est entièrement dissolue et restructurée (Sep. 2017). La République Populaire d'Aznaroï est officiellement proclamée le 25 octobre 2017, date qui devient de facto la fête nationale.
La guerre civile s'est terminée il y a quelques mois seulement pour certains habitants. Elle prendra le nom de Grande Guerre de Libérationpour les partisans communistes, tandis qu'à l'étranger, elle est sobrement nommée Seconde Guerre Civile d'Aznaroï. Cela reste et restera une blessure nationale majeure, durant laquelle près de 2 500 000 d'habitants ont perdus la vie, dont 2 000 000 de civils.
Les paroles et les images de l'Hymne National de la RPA font directement allusion à ce conflit.
Cette période n'a pas encore suscitée de réactions.