Dénonciation du Queensland

Au terme de nombreux mois de campagne, Martha Gates, candidate du parti conservateur a été élue chancelière du Commowealth avec 63% des voies. Outre qu'il s'agisse de la première femme du pays à endosser ce rôle, cela marque avant tout une rupture avec les huit années précédentes du mandat travailliste. Le Commonwealth a été durement frappé par la crise économique et la politique protectionniste menée par le précédent gouvernement n'a pas permis au pays de rebondir comme il aurait dû. La nouvelle chancelière l'a déjà clamé haut et fort : la politique menée sera une politique de rigueur et de pragmatisme, mais permettra surtout au pays de se sortir du marasme économique et diplomatique dans lequel le précédent mandat l'a fourgué.

C'est une femme de la classe moyenne, née dans une petite ville de l'ex République Socialiste du Volcania. Elle s'y était engagée pour la chute du régime communiste, ainsi que pour la réunification avec le Commonwealth, et ce contre l'avis du peuple : "douloureuse ou pas, certaines décisions doivent être prises". Avant même la cérémonie d'investiture usuellement menée en grande pompes (qu'elle a fini par reporter à plus tard "quand le temps y sera, il y a des choses plus urgentes à traiter"), elle a déjà convoqué le Conseil des ministres pour prendre ses premières mesures. Le ton est donné :

• mobilisation immédiate des forces armée à la vue de la situation en Aurinéa, pas de parti pris pour le moment
• suppression immédiate de toute forme de protectionnisme économique et retour à la situation d'avant la crise économique
• arrêt immédiat du "délire écologique payé sur le dos du contribuable" et réinvestissement massif dans l'industrie nucléaire volcanienne, la seule a garantir l'indépendance énergétique du pays
• budget défense doublé pour atteindre 2,5% du PIB
• autorisations donnée aux grands groupes de fusionner, privatisations des dernières grandes compagnies d'état