Madame
Le samedi 10 janvier 2015, je me suis rendu en République Brocélienne où j’ai pu rencontrer en personne le chef d’Etat Jean Marcham à Valtamine. Cette visite d’Etat, dont nous avons pu tirer profit pour l’un comme pour l’autre, s’est déroulée sous le signe de la bonne entente et de la coopération. Le Brocélia est un bon pays. Parfois mal jugé, ou sûrement trop rapidement classifié, il est l’un des pays actuellement candidat pour rejoindre l’Organisation Mondiale pour la Paix.
Je m’adresse à vous aujourd’hui, de manière imprévue mais nécessaire, pour porter une réponse au jugement trop hâtif et disproportionné du Général Ehab Dayeb, dirigeant de l’Euromed. Qu’est-ce que l’Euromed pour le Peacksburg ? C’est un pays vers lequel nous tournons les yeux, car sa place est non négligeable au sein de la communauté internationale. Quoi d’autre ? Nos relations se sont arrêtées après la dislocation du MPNA, sûrement parce que nous en sommes en partie à l’origine. Nous n’avons certes pas les pays les plus grands du Monde GC, mais notre voix est entendue. Ainsi, le Peacksburg a entendu celle de l’Euromed.
La récente réaction anti-Peacksburg de l’Euromed est perçue comme une totale incompréhension en Océania. Si le Général Ehab Dayeb s’est senti insulté par notre récent voyage à Valtamine, nous ne pouvons que déplorer une telle perception des événements. Alors que le Peacksburg, rejoint par le Brocélia, apporte son soutien aux pays d’Aldésyl pour engager une désescalade des tentions, l’Euromed quant à lui nous redéfinit en tant qu’ennemi de l’Etat. Voilà une bien curieuse façon de voir les choses. Le Peacksburg soutient la position de l’Euromed face à la crise Eastasienne, enfin, soutenait. La déstabilisation de la Sylvania nous inquiète, tout comme les manifestations qui se multiplient en Euromed. Il est vrai que les réclamations des manifestants de Tingis ne peuvent être que soutenues lorsque l’on sait que le Peacksburg soutient coûte que coûte les libertés individuelles. Mais il est illogique et incompréhensible d’entendre un chef d’Etat d’énoncer le Peacksburg d’être à l’origine de l’instabilité politique qui règne dans ses frontières.
La chute annoncée de la Sylvania n’augure rien de bon pour l’avenir, à moins que celle-ci ne se fasse de manière pacifique et mène à des discussions intelligentes pour son peuple. L’Euromed doit, en tant que pays membre de la future ex-ZETA, faire preuve d’intelligence et doit aider son pays voisin à se relever. De plus, nous dénonçons formellement toute accusation à l’encontre du Brocélia, en qui nous avons toute confiance. Il est regrettable que la position de l’Euromed vire aussi facilement dans les extrêmes, une remise en question est attendue.
Andrew Galimon,
Président de l’Etat du Peacksburg,
Palais Présidentiel, Lexington
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