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LE GOUVERNEMENT NATIONAL

SYSTEME POLITIQUE NATIONAL

L’Harada est une République à régime parlementaire depuis 2019.

Les Chambres Générales composent le pouvoir législatif :

Le Parlement National (en haradien, el Parlament nacional) rassemble les députés élus pour quatre ans. Il est le représentant du peuple haradien. Il se compose de 551 députés. La mission principale du Parlement national est de proposer, de voter les lois et de contrôler le gouvernement national. Il a le droit, s’il y a au moins 276 députés pour, de voter une motion de censure pour renverser le Président du Gouvernement et le gouvernement.

Le Sénat (en haradien, el Senat) rassemble 278 sénateurs, aussi élus pour 4 ans. C'est le représentant des territoires haradiens. Sa mission principale est de contrôler les actions menées par les communautés autonomes et le gouvernement national (mais il ne peut renverser ce dernier). Il a aussi la mission de permettre au gouvernement national de mettre sous tutelle les communautés autonomes. Il peut également adopter une motion pour convoquer des élections générales anticipées, s'il y a au moins 3/5 des députés favorables. Le sénat haradien a la particularité d'être composé de sénateurs élus au suffrage indirect et direct.

Le pouvoir exécutif est exercé par le Gouvernement National :

Le Président du Gouvernement (en haradien, el President del Govern) compose et dirige le gouvernement. Il détermine les grandes lignes de la politique menée, et assume la responsabilité gouvernementale devant les Chambres générales. Au sein du gouvernement, chaque ministre dirige son portefeuille de manière autonome, selon les lignes fixées par le Président du Gouvernement. Il est nommé par le Parlement National à la majorité absolue (minimum de 276 voix) lors de la première votation ou simple (plus de voix en faveur que de voix contre) lors de la seconde votation.

Le Président de la République (en haradien, el President de la República) a un rôle essentiellement représentatif et n'est lié à aucun parti politique. Il est nommé lors d'une session extraordinaire des Chambres Générales - cette session est appelée le Congrès des Élus - à la majorité absolue, convoquée généralement après les élections générales. Il est nommé à majorité absolue (au moins 418 voix), ou à la majorité simple (plus de voix en faveur que de voix contre). Sa candidature se fait au Tribunal Constitutionnel et ne doit pas appartenir à un parti.

Le pouvoir judiciaire est partagé entre :

Le Tribunal Constitutionnel (Tribunal Constitucional), qui est compétent pour statuer en ces cas :
- Les recours en inconstitutionnalité des actes ayant force de lois à la demande du président du gouvernement, de cinquante députés ou sénateurs, des organes exécutifs des communautés autonomes ou des assemblées de ces communautés.
- Les recours en inconstitutionnalité des traités et engagements internationaux à la demande du président du gouvernement ou de cinquante députés ou sénateurs.
- Les recours pour violation des droits et libertés fondamentales à la demande de toute personne.
- Les conflits de compétences entre l'État et les communautés autonomes et entre celles-ci.
- Il décide des procès en illégalisation de partis politiques, sur requête d’au moins 50 députés ou sénateurs.

Le Tribunal suprême (Tribunal Suprem), dont la juridiction s’étend sur tout le pays, est l’organe judiciaire supérieur dans tous les domaines, sauf en ce qui concerne les dispositions sur les garanties constitutionnelles.

SYTEME POLITIQUE RÉGIONAL

L’Harada est composée de 16 communautés autonomes, qui disposent d’un statut d’autonomie propre au niveau législatif et exécutif régional. Les communautés autonomes constituent des collectivités décentralisées et non des entités fédérées. L’article 102 de la Constitution fixe les compétences qui leur sont accordées.
En 2022, il existe 16 communautés autonomes :

En résumé, le système politique haradien peut se résumer à ce graphique :
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