Histoire du pays Mandelsy
Mac'Nor Lenamme dernier président de la République
La fin de la deuxième République est une période de l'histoire mandelsienne durant laquelle une succession d'évènement amène la population à rejeter massivement le régime Républicain en place au point de le faire tomber le 11 septembre 1849.
Cette période ne fait partie d'aucune catégorie.
Après une longue période de stabilité, les dirigeants de la deuxième république accumulent à partir de 1840 de nombreuses erreurs. La Génèse, comptait alors parmi les pays les plus influant de la planète sur les mers et pour le commerce. Les années 1840 à 1846 voient la diminution de cette influence. Les différents dirigeants s'étant succéder sans prendre en compte les mutations technologiques (Première Révolution Industrielle) ni l'accroissement des inégalités. À cette époque, les confédération marchandes concentraient les richesses et étaient suspectées de corruption des différents dirigeants. Cependant, c'est véritablement l'élection de Mac'Nor Leunamme à la présidence de la république qui précipita la chute de celle-ci.
Mac'Nor Leunamme, personnage relativement novice en politique se fit élire sur des propositions d'exemplarité (en réaction aux scandales de corruption ayant entaché la République depuis le début du XIXème siècle) et surtout sur un changement de méthode dans la gouvernance de la Génèse. Il souhaitait revoir en profondeur le fonctionnement de la République afin de donner plus de pouvoir au peuple et reconnecter les élus au terrain. Enfin se plaçait au centre d'un échiquier politique très divisé. De nombreux Génèsiens y ont vu l'opportunité d'en finir avec les oppositions stériles qui régnaient dans les différentes chambres du parlement. Mac'Nor Leunamme fut élu en 1845.
Une partie des promesses faites ne fut pas suivie d'actes. Sur certains aspects ce fut même le contraire qu'il se passa si bien que le pouvoir s'est éloigné encore plus du peuple et que des vagues contestataires se développèrent dans les grandes villes de l'Ouest du pays. Par ailleurs ces quelques années, de 1845 à 1849 virent les inégalités s'accroitre de manière exponentielle renforçant par la même occasion les mouvements de contestation[18]
Plusieurs mouvements de contestation se succédèrent : les sabots rouge, les frocs cassés, etc. De nombreuses manifestations eurent lieu à partir de 1847 et plus encore en 1848 et 1849. Chacune d'elle faisant l'objet d'une répression de plus en plus violente au fur et à mesure du temps[19]. Le gouvernement accuse à ce moment là l'Ordre des Chevaliers Jalumaï de monter le peuple contre lui. C'est ce qui précipita le classement de cet Ordre en tant qu'organisation criminelle et ce qui mena à l'extermination des Chevaliers Jalumaï en décembre 1848.
Deux éléments sont considérés par les historiens [20] pour expliquer la révolution qui eut lieu en 1849. Fin 1848, la répression des forces de l'ordre et de l'armée lors des manifestations fut accompagnée des premières victimes. Cela contribua à ce que la majorité de l'opinion public perde la confiance envers son gouvernement.
Fin décembre 1848, un cyclone ravagea le nord du pays. Si ces évènements sont assez fréquents, le gouvernement ne parvint pas à gérer la crise sanitaire survenue des suite de la catastrophe naturelle. Les efforts du gouvernement s'étant essentiellement portées sur le rétablissement des appareils de production et des ports au profit de confédérations marchandes présentes dans le secteur et au détriment de l'approvisionnement en bien de première nécessité des populations locales. Il est estimé que près de 200 000 génèsiens sont morts durant les deux premiers mois de l'année 1849 du fait du manque de nourriture, de vêtements et d'eau potable.
Dès le mois de janvier, certains citoyens se disent près à prendre les armes dans le but de renverser le régime en place. Leurs revendications trouveront écho auprès des familles nobles mises de côté depuis près de deux siècles. Ainsi, les 11 familles, ayant par le passé dirigé les royaumes qui constituaient le Grand Royaume de Génèse, ont apporté un soutien financier et matériel aux citoyens révoltés.
Après plusieurs mois d'affrontement dans les grandes villes de l'Ouest sous forme de guérilla urbaine, les révoltés assiègent la ville de Theide, laquelle est à la fois la capitale économique du pays mais aussi là où se trouve le siège du gouvernement. La ville de Theide étant réputée pour n'avoir jamais été conquise par aucune armée au cours de son histoire, certains renoncèrent. Les autres se lancèrent à l’assaut de la cité fortifiée grâce aux navires faimouites. Ceux-ci sont parvenus à leur fin en déclenchant à l'aide de projectiles des incendies un peu partout dans la ville. De cette manière les citoyens Theidois et les membres du gouvernement n'eurent de choix que de se réfugier sur des bateaux et de quitter la ville. À la sortie des ports, les navires de guerre Faimouites les attendaient et les ont coulés. À l'issue de cette bataille, qui se termine le 11 septembre 1849, la ville de Theide fut ravagée [21] (les maisons à colombage de l'époque médiévale brulant bien). Sur le plan institutionnel la République fut dissoute. Les onze familles ayant permis cet effondrement, fondèrent chacune un royaume indépendant lequel serait gouverné par un roi élu parmi eux. La population accepta assez largement ce changement, considérant que ces onze familles avaient permis de balayer un régime dont la majorité ne voulait plus.
Cette période n'a pas encore suscitée de réactions.