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Cuco

Président de la République gallienne

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Gallia

« Ni Dieu ni maître »

Débarquement héroïque des soldats galliens sur la côte d'Ant

Publié le 11/07/2014
 
COMMUNIQUE DE GUERRE
 

Ce matin qui restera gravé à jamais dans l'histoire de Gallia, la division Crabe de Cocotier a pris pied sur le sol urbanien. L'objectif qui lui a été assigné était de s'emparer et, ensuite, de tenir une tête de pont de huit kilomètres de profondeur sur le littoral proche d'Antares. La prise de la plage était de la responsabilité du commandement gallien, placé sous les ordres du général Jean-Charles Mouscardès, et du général Michel Roquejeoffre pour la partie opérationnelle, avec des troupes de la 6e DLB,, le 1er RI (Régiment d’infanterie), le 1er RHP (Régiment de hussards parachutistes), et des transports maritimes fournis par la marine nationale et des éléments de la flotte brocélienne.

La section du littoral urbanien face à nos troupes était défendue par environ 2.000 hommes provenant de deux divisions d'infanterie urbaniennes : la 716e et la 352e. De multiples obstacles avaient été installés sur la plage pour interdire tout débarquement. Ces obstacles étaient sous le feu de positions fortifiées construites sur le talus et la crête et équipées de mitrailleuses ainsi que de canons. On y trouvait aussi des observateurs d’artillerie chargés d’ajuster les tirs de batteries déployées plus dans la profondeur. 

Le 11 juillet à l’aube, après un bombardement aérien et naval des Alliés sur les positions de l'URK, le débarquement de la première vague eut lieu trois heures avant la marée haute. Ceci était indispensable pour ne pas jeter les barges de débarquement sur les obstacles situés en haut de l’estran et donner le temps aux équipes combinées du génie, de la marine et de l'infanterie spécialement constituées et arrivées avec les premières troupes débarqués, de les détruire et de dégager des chenaux pour permettre l’approche des forces suivantes et de barges plus grandes. 

Le plan de débarquement ne s'est pas déroulé comme prévu et dès le début, la situation prit une tournure catastrophique pour les Crabes des Cocotiers. Le bombardement aérien et naval avait manqué ses cibles et n’avait pas neutralisé les défenses ennemies. Les troupes galliennes se heurtèrent à des positions urbaniennes quasi-intactes. La mer était agitée et le vent fort. Ces difficultés de navigation entraînèrent la plupart des barges, déportées par le courant, à débarquer hors des endroits prévus. Les urbaniens ne dévoilèrent pas leurs positions et ils attendirent que les premiers soldats galliens sortent des barges pour ouvrir le feu. Le vent fort fit monter la marée plus rapidement que prévu, poussant de nombreuses barges sur les obstacles urbaniens. La première vague gallienne fut clouée sur place, ne progressant pas et subissant de très lourdes pertes. Les troupes suivantes ne progressèrent pas non plus. Les équipes du génie, du fait de la désorganisation de l'ordre du débarquement, arrivèrent avant l'infanterie. Sous le feu ennemi et avec peu de matériel, elles ne dégageaient qu'avec grande difficulté, quelques chenaux pour les barges suivantes, subissant elles aussi de lourdes pertes. Dans l'incapacité de dégager suffisamment les obstacles, les galliens ne pouvaient débarquer correctement troupes et matériels et ils n'arrivaient pas à dégager les sorties de plage, fortement défendues. Cela provoqua rapidement encombrement et désordre sur la plage et des retards pour les débarquements suivants. Les communications radio avec le commandement étaient difficiles, 80 % du matériel radio de la première vague furent perdus. La panique participa un peu plus à la désorganisation générale.

Le commandement gallien envisagea un temps l'abandon de l'opération. Mais outre la perte des 5.000 hommes déjà débarqués, cela présentait le grand risque d'affaiblir la position alliée avec une tête de pont de l'ONN à l'ouest qui aurait été séparée de 60 km de la tête de pont de l'UP à l'est. Le général Roquejeoffre, qui supervisait l'opération au large depuis le porte-avions Leclerc, malgré le manque d'informations, décida de poursuivre le débarquement et continua d'envoyer des troupes sur zone. Finalement quelques pénétrations de la ligne de défense réussirent. Les bataillons de spahis et de dragons qui devaient être envoyés sur place après la première phase du débarquement, furent envoyés en renfort. Ils parvinrent à réaliser la première percée valable. De petits groupes réalisaient des assauts improvisés sur le talus escarpé de la côte. Ils étaient aidés par l'appui de quelques navires de guerre dont le Mistral qui, au risque d'être touchés par les batteries terrestres urbaniennes, avaient fini par se rapprocher des plages. Certaines barges parvinrent à franchir les chenaux ouverts. Des troupes galliennes prirent le plateau côtier qui domine la plage et commencèrent à prendre les défenses de l'URK, mal défendues sur leur arrières, à revers. D'autres unités suivirent et d’autres percées furent réalisées depuis la plage. Les Crabes de Cocotier durent faire face à quelques contre-attaques urbaniennes mais en milieu d'après-midi, leur dernier bunker fut pris.

Baptisée Bloody Beach par les Crabes de Cocotier, c'est la plage du débarquement qui a provoqué le plus lourd bilan des pertes du Jour J (30 % du total des pertes du 11 juillet) et elle détient le taux de perte le plus fort avec près de 8 % des effectifs débarqués dont beaucoup par noyade. 1.000 galliens sont tués et 2.000 blessés sur Bloody Beach (le bilan précis reste inconnu), 90 % des hommes de la première vague étant tués ou blessés. 

Les objectifs prévus à la fin du Jour J pour la zone gallienne ne sont pas atteints. Ils prévoyaient une tête de pont sur une profondeur de 8 km à l'intérieur des terres, alors que seule une petite tête de pont est tenue, de deux kilomètres de la côte dans sa plus grande profondeur. Mais le périmètre dégagé est suffisant pour pouvoir alimenter la tête de pont.

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